A l’heure où la France enchaîne les tournées de pastis devant le Tour de France, nous réalisons nous-aussi un véritable contre-la-montre pour notre première semaine péruvienne. Après le bon temps passé aux Galapagos, il nous faut avaler les kilomètres et nous faisons un premier tronçon de plus de 30 heures de bus depuis Guayaquil en Equateur jusqu’à Huaraz, la Mecque de la rando péruvienne logée au cœur de la Cordillère Blanche. C’est mon anniversaire, j’ai droit à des paysages magnifiques au cœur d’un canyon pour la dernière partie de ce long trajet!
Pour faire tout ce qu’on veut avant l’arrivée de nos copains, on doit démarrer dès le lendemain matin le trek de Santa Cruz : 4 jours de marche avec nuits en tente bien frisquettes, passage d’un col à 4 815 m (plus haut que le Mont-Blanc!), mais surtout de splendides paysages. On en prend plein les yeux; il faut dire que la Cordillère Blanche comprend pas moins de 22 sommets à plus de 6 000 mètres. On se sera contenté d’aller les titiller jusqu’au niveau de la neige, une autre fois peut-être pour des altitudes plus extrêmes.
Heureusement, un cortège de mules nous permet de randonner léger et de nous couvrir le soir au campement. L’ambiance du groupe est plutôt sympa. Il n’y a que des voyageurs au long cours un peu plus jeunes que nous. Les deux guides participent à la bonne ambiance, que ce soit en nous préparant un bon maté de coca (bien utile pour nous acclimater à ces hauteurs et nous réchauffer) ou en décrétant une pause bière au milieu de nulle part. Il est d’ailleurs bien difficile de les faire repartir une fois qu’ils ont commencé à descendre les bouteilles (qui se vendent par litre).
Se doucher, refaire les sacs, aller à la laverie après la dernière matinée de randonnée. Pas le temps de dire ouf; un bus de nuit nous attend pour Lima, où à peine arrivés au petit matin, on saute dans un autre bus pour Ica. Nous nous posons à Huacachina, véritable oasis au milieu du désert. Eh oui depuis la frontière avec l’Equateur, les paysages côtiers du Pérou sont très arides et à un désert de rocaille succèdent des dunes de sable. Ce n’est d’ailleurs pas très joli et ces contrées nous paraissent très pauvres: amoncellement de détritus, maisonnettes en torchis, poussière…
Nous sommes à Huacachina le jour de la fête nationale péruvienne, les drapeaux rouge et blanc sont sur toutes les maisons et l’oasis connait une affluence digne d’un 15 aout sur la côte méditerranéenne. Nous dégotons de justesse l’une des dernières chambres du coin. Le temps de poser les sacs, nous voilà harnachés dans un buggy pour un tour dans le désert! Deux heures de plaisir, à toute berzingue dans les dunes avec des descentes dignes d’un Grand Huit. Surf des sables à plat ventre sur la planche, et on ressort avec du sable partout!
Le lendemain, nous continuons un peu plus au sud et faisons étape à Nazca, le temps pour Ronan de survoler les fameuses lignes, dont on ne sait toujours pas grand-chose. Plus de 300 figures géométriques, vieilles de plus de 2 000 ans et éparpillées sur plus de 500 km². C’est tellement grand qu’on ne peut voir les lignes que du ciel. Là encore, il faut avoir le cœur bien accroché, le pilote survolant chaque figure en effectuant un huit tout autour, ça tangue pas mal.
On n’allait pas s’arrêter en si bon chemin alors hop, une autre nuit dans le bus, cette fois-ci direction Cusco. Une bonne journée de repos histoire de nous requinquer avant l’arrivée des «extra» Pouces!
ronan abusé!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
olalala!! on vous envie en regardant ces photos, vous faites des trucs de ouf!! le désert ça avait l’air magnifique et les lignes de nazca c’est mythique!!
vivement les photos du machu picchu!!
bibi
Derniere nuit en Amerique du Sud, dernier jour de vacances… a la Paz apres quelques heures de bus a longer le lac titicaca, paysages assez grandioses. La Paz tellement immense et deconcertante… Merci encore pour votre coup de pouce peruvien…
C’est SPLENDIDE et je ne sais où va ma préférence entre le “froid” et le “chaud”car ces paysages sont vraiment magnifiques et vos photos remarquables !
Nous aussi, on en prend plein la vue et le matin, ça permet de démarrer la journée fort agréablement. Céline , tu es très belle dans le désert et Ronan très cool en descente de la dune !
A plus pour découvrir le Machu Pichu qui devait être grandiose également….
Trés gros bisous à vous deux.
Un peu en retard mais circonstan ces atténuantes puisque je n’étais pas à Paris pour lire ce dernier blog.
Quels beaux paysages chauds ou froids, on s’y croirait.Les pauvres mules doivent bien apprécier leur pitance lorsqu’elles arrivent à destination.Je vois que la bière est toujours de rigueur…Ronan a un beau chapeau et prend bien la pose.Céline à 4750 mètres, tu ne me paraîs pas très habillée pourtant il doit faire très froid à cette altitude.Tu es resplendissante.Les figures géométriques sont extraordinaires mis on doit revenir un peu “barbouillés” après le survol.J’ai bien aimé la photo du”dimanche au bois de Vincennes”.
Bon courage pour la suite.Très grosses bises