Costa Rica. Un pays souvent plus connu que ceux que nous venons de traverser. Et pour cause : ce petit pays s’est fait le champion du tourisme « vert », mettant en avant ses nombreux attraits naturels, côtes, montagnes, volcans, nature exubérante, animaux. Le pays reçoit beaucoup de touristes, dont pas mal d’Américains.
Le positif : des infrastructures pour toutes les bourses, un sentiment écologique réel chez la population, la nature préservée via un réseau de parcs naturels
Le négatif: des prix plus élevés que dans le reste de la zone, pas mal de Ricains, on se fait apostropher en anglais même lorsqu’on s’évertue à répondre en espagnol…
Un peu sensibilisés par cette situation, nous décidons d’établir un parcours un peu à l’écart des sites les plus fréquentés, off the beaten track pour reprendre une expression chère au Lonely Planet… Nous ne tentons pas le diable en évitant la côte caraïbe à cause de la saison des pluies.
Nous entamons la découverte du pays par le parc Rincon de la Vieja dans lequel nous randonnons une petite journée sur différents sentiers. Le parc comprend notamment un volcan actif dont nous ne nous approcherons pas. Nous préférons observer les curiosités de la zone : fumerolles, « bains bouillonnants » de terre et eau, geyser…
Les paysages ne sont pas mal non plus, on pique-nique autour d’une cascade, on lève la tête et on voit des singes (ça devient presque banal :o)
Après ce parc, nous mettons le cap vers la péninsule de Nicoya sur le Pacifique. Nous effectuons une traversée en ferry bien sympathique pour y aller.
On passe une autre journée à crapahuter dans le parc naturel de Cabo Blanco. Cette fois-ci, il est au bord de la mer et même s’il fait bien chaud et surtout bien moite, l’avantage c’est que le sentier est quasiment plat. Nous avons tout le loisir d’observer des colonies entières de crabes, superbes avec leurs couleurs orange, leurs pinces mauves et leurs yeux jaunes et noirs. Ils sont difficiles à prendre en photo car se planquent à toute allure lorsqu’ils nous entendent arriver.
On en verra tout plein aussi dans l’hôtel (j’en ai même retrouvé un dans ma chaussure, qui ne m’a pas pincé heureusement !). Ronan a passé plus d’une heure un soir dans un duel avec un de ces énergumènes et a finalement réussi à coincer le malheureux dans la poubelle pour le faire sortir ! Une vraie vie d’aventuriers…
A Cabo Blanco, nous ne croiserons pas grand monde, à part les crabes, des singes et un petit faon surpris au détour du sentier. On a la plage pour nous tout seuls. Il faut dire qu’il y a seulement cinq visiteurs ce jour-là. Ça explique pourquoi certains parcs costariciens peinent à joindre les deux bouts.
Après cette petite étape balnéaire bien sympathique, nous prenons la direction des montagnes pour un peu plus de fraîcheur.