Après 2 semaines de voyage au Mexique, nous sommes contents d’arriver dans la péninsule du Yucatan, région la plus touristique du pays. Ce coin est avant tout réputé pour ses plages et son ambiance de fête qui en font la destination numéro 1 des étudiants américains pour leur « spring break », où l’alcool coule à flot et les étudiants dépravés se comptent par milliers.
Heureusement, le « spring break » est terminé, et il y a bien d’autres choses à voir et à faire au Yucatan…
Nous arrivons dans la jolie ville de Campeche située au bord de la mer. Ce n’est qu’une brève étape mais nous nous y trouvons un samedi qui nous en fera faire plus que prévu. Après une balade pour aller voir un fort (qui dit mer, dit fort, pour se protéger des Espagnols mais aussi des Français qui ont attaqué le pays sous Napoléon) en fin d’après-midi, nous atterrissons dans un stade… de base-ball! Du fort, on voyait le stade s’animer et entendant le speaker s’époumoner alors on s’est laissé gagner par l’enthousiasme local. Le base-ball doit être le deuxième sport national, après le foot bien sûr. L’influence des voisins nordistes, même si on se trouve bien au sud du Mexique.
A Campeche, on a eu l’occasion de découvrir une autre curiosité locale, les Mennonites. Il s’agit d’une secte dont les membres sont des descendants d’Allemands, fermiers, et habillés comme au XIXè siècle: les femmes avec des robes à fleurs et à manches bouffantes avec un chapeau de paille à ruban et les hommes en salopette et chemise à carreaux. Ils vivent « entre eux » et en communauté (les femmes ne parlent même pas espagnol), ont beaucoup d’enfants mais ne cherchent pas à étendre leur influence auprès des Mexicains.
Les sectes et divers missionnaires sont assez présents au Mexique; on a vu au fin fond d’un village sans église une antenne des Témoins de Jéhovah.
De jour comme de nuit, Campeche nous a semblé accueillante et agréable.
Nous partons pour Santa Elena, petit village dans l’intérieur des terres situé sur la Ruta Puuc, un coin où on trouve de nombreuses ruines. Les plus connues sont Uxmal que nous avons visitées en compagnie de sympathiques personnages. C’est la région la plus sèche qu’on ait vue au Mexique, l’ombre et la végétation sont rares.
Le même jour, après un enchaînement sans pareil de collectivos (taxis collectifs) de village en village, nous allons prendre un peu de fraîcheur dans les grottes de Loltun. La grandeur des grottes était bien impressionnante, on a fait plus d’un kilomètre là-dedans et il paraît que nous n’avons pu en visiter qu’une toute petite partie.
Le lendemain, on repart en bus pour Valladolid, plus à l’est. Il paraît que cette ville n’a pas d’intérêt particulier, si ce n’est sa position proche des ruines de Chichen Itza surnommées le « Disneyworld maya » car ce sont les ruinas les plus visitées du Mexique compte tenu de leur proximité avec Cancun et les plages.
Pourtant on a bien apprécié Valladolid : un zocalo, une jolie rue, une belle église. Ronan s’y est même fait filmer par des étudiantes de français qui lui ont débité une liste de questions sur Paris et le french way of life. Heureusement qu’il y avait la caméra car elles n’ont rien compris des réponses.
Voilà donc Chichen Izta, c’est vrai que ces ruines impressionnantes sont un bijou d’architecture maya, démontrant entre autre les connaissances en astronomie de leurs habitants.
Je vais arrêter de me plaindre de la chaleur mais on a vraiment eu super chaud à Chichen Itza. Alors vamos a la playa!!