Après les excès des dernières semaines, nous comptons nous mettre au vert et partons vers le Sud, en quête de nature, randonnées et d’un peu de calme. Nous arrivons à Talca dans la région de Maule où nous passons quelques jours. Histoire que le changement ne soit pas trop radical non plus, nous visitons une ultime bodega, une jolie propriété au charme colonial. Pour autant, les vins sont loin d’égaler ceux de la vallée de Colchagua, mais bon!
Nous poursuivons la visite du coin en empruntant un vieux train pour effectuer le trajet pittoresque vers Constitucion, une petite ville en bord de mer, que nous découvrons endormie… Le charme de voyager hors saison! On trouve tout de même un petit resto pour nous concocter des empanadas fameuses aux crevettes. Un autre jour, on flâne dans les villages alentours dotés de quelques vestiges coloniaux, une jolie place, de vieilles maisons colorées…
Nous partons ensuite dérouiller un peu nos jambes, avec une randonnée d’un jour ayant pour but un vieux plateau de lave situé au cœur d’un parc. Les paysages sont superbes sous le printemps: les sommets andins sont enneigés, les rivières sont hautes… mais nous trouverons un plateau de neige balayé par le vent, en lieu et place de la lave. La vue nous récompense de nos efforts.
Avant de partir pour la région des lacs, on fait un dernier arrêt à Valdivia, sur la côte. Ronan a en effet repéré que c’est ici que se trouve la brasserie Kunstmann, qui produit les meilleures bières d’Amérique du Sud d’après les guides, et ma foi, on est assez d’accord. Les lions de mer du marché au poisson (super saumon fumé pour une bouchée de pain!) sont l’autre curiosité du coin.
On traverse le pays d’ouest en est (150 km à peine) et on se retrouve à Pucon dans les Andes patagonnes. La bourgade a un emplacement idéal: au pied du volcan enneigé Villarica dans la région des lacs, c’est le paradis des sports de nature: randonnée bien sûr mais aussi kayak, canyoning… Malheureusement et malgré notre patience, on a juste réussi à entrapercevoir les charmes de la région, la pluie ayant décidé de jouer les trouble-fêtes… Tant pis pour l’ascension du volcan dans la neige et la descente en luge. On s’est consolé avec une petite rando sans pluie malgré le ciel chargé et par les thermes qui restent agréables et bien plus chauds que l’eau de pluie!
Un peu lassés par le temps, on traverse une nouvelle fois la frontière puisque les Andes sont censées arrêter les nuages venant du Pacifique. Il pleuvrait donc au Chili et ferait beau en Argentine? Allons voir, d’autant que la région des lacs argentine n’est pas avare de beautés. Pourtant, c’est un déluge qui nous accueille à San Martin de los Andes, et les rues de la ville me rappellent Saint-Paul en temps de pluie: on est obligé de sauter pour éviter les « flaques » ou plutôt le flot d’eau que les voitures nous envoient. Mais avec les sacs sur le dos, on est loin d’approcher les records de saut en longueur et on arrive trempé à l’hostel.
Avec encore de la patience, le beau temps finit par revenir. On en profite pour faire une journée de marche autour du lac Lacar, particulièrement agréable au printemps. Puis, on fait une excursion organisée pour approcher la star du coin, le volcan Lanin, lui aussi enneigé et faire une croisière sur un lac d’origine glaciaire (comme tous ceux du coin) admirer les paysages de forêt patagonne.
A cause du temps, nous devons faire une croix sur la route des sept lacs qu’on avait imaginé un temps parcourir à vélo. Tant pis, nous nous rendons directement à Bariloche, la ville phare de cette région magnifique qu’on aurait aimé pouvoir découvrir avec plus de soleil. Bariloche, c’est un peu le Saint-Tropez argentin version montagne. L’hiver, c’est la capitale de la jet-set venue skier et toutes les stars possèdent des propriétés dans le coin. Mais c’est aussi la capitale du chocolat argentin et une ville de plus où les glaciers abondent, on a été obligé de goûter…
La chance est avec nous lorsque nous montons au Cerro Campanero, en télésiège, admirer le panorama. Jugez-plutôt, pas mal non?
Il parait que l’endroit fait partie des 10 plus belles vues au monde d’après le National Geographic. Motivé par cette éclaircie providentielle, on poursuit la journée à pied et finalement sous la pluie. On se réfugie sous le porche d’une église pique-niquer et on se fait refouler du plus bel hôtel d’Argentine où on comptait prendre un pot. Peut-être à cause de nos imper trempés et de nos cheveux dégoulinants, qui sait…
Alors ce soir-là on étudie nos plans pour aller dans le Grand Sud, un peu lassés du temps. Les moyens de transport se font rares pour traverser des contrées inhospitalières et vides et on se creuse les méninges pour optimiser les temps de transport en bus. Mais c’est là que nous nouons connaissance avec Paula, une Belgo-Argentine charmante, qui nous parle de son embarquement prochain à bord du Navimag, bateau chilien bien connu des voyageurs désirant se rendre au sud. Il n’en faut pas plus pour nous faire changer d’itinéraire et repartir à nouveau vers le Chili!
Comment dire ?
Heureusement, il y a le mauvais temps.
Ca nous rend moins jaloux de vous. Mais bon quand même…
Merci encore de nous faire partager votre aventure.
Quelle luminosité malgré la pluie !! Je n’ose imaginer sous un soleil de plomb ???
Vos paysages et photos continuent à nous faire rêver, merci et à bientôt….
PS jULIE est en route
Gros bisous de nous deux
Bon, vous avez eu de la neige où vous ne l’attendiez pas… mais c’était plutôt pas mal comme paysage! J’attends avec impatience la vraie Patagonie!
Et la dégustation de bière, c’était peut-être bien, mais rien à voir avec un bon Chardonnay ou un bon Malbec ou encore un Carménère…
à suivre…
Depuis le temps que je les attendais ces lacs, je ne suis pas décue car tout y est : lave, eau, neige, paysages magnifiques avec une nature printanière bucolique et plein de chevaux …
San Javier du Chili me rappelle bien entendu nos amis argentins, Seb et sa compagne ; avez-vous de leurs nouvelles (merci de me donner leur mail que je leur envoie un mot pour la nouvelle année).
Céline, tu es superbe devant ces lacs de rêve.
Profitez bien avec la “p’tite” qui ne doit plus être bien loin de vous désormais et gros bisous à tous 4.
Un peu en retard pour envoyer un petit mot car j’ai des ennuis avec la lecture des mails.Pas de spécialistes à mes côtés, donc il faut faire avec….
Avec toute cette pluie vous avez bien fait de déguster la bière et le chocolat.J’espère que les deux étaient à votre convenance.
Le panorama Cerro Campanero est vraiment exceptionnel.Les photos sont toujours aussi belles.
Très grosses bises.
Mes chéris, quelle bonne et heuresue surprise ce calendrier photos, je vous remercie infiniment. Le choix a dû être difficile, tous mes bons voeux de bonheur et tout ce que vous désirez.
JOYEUX NOEL que vous allez passer avec Julie, vous garderez un beau souvenir de cette année 2009.
Plus que 2 mois de fareniente!!!!!!!!!!
Gros gros bisous à vous 3 de mamie de l’églantier.
Salute les duos,
et oui me revoilà aprés une longue parenthèse justifiée par euh( attendés je réfléchis)trop de boulot(banal),déménagement en vu( un peu tiré par les poils de la barbe de Ronan ),manque de soirées arrosées et par la même une inspiration qui se tarie (pas comme la bière ou les bons vins argentins)(pas mal comme escuse mais ce n’est pas encore ça).
Alors porquéééééééééé?
En faite,J’attendais la reconstitution de la familia Toutouille pour réagir enfin car qui mieux que Philippo (el terrrrriblio agent 1664 ) et Françoise ( nom de code “repas en toute simplicité”) pour sortir de ma torpeur.
Je vois que les aventures et les combats (avec la terrible bande des manchots et des phoques)ont eu lieu, et que bravissima vous avez encore triomphé.
Enfin bon, je vais vous laisser stop pour vous souhaiter de bonnes Fêtes dans ces contrées lointaines et magnifico où la neige est vraiment blanche (pas comme à Paris où elle est colorie canniveaux),peuplée d’animaux étranges ( en guise d’animaux dangereux moi j’ai le caniche de la voisine et les pigeonos un peu craignos)et je profite de l’occas. pour adresser mes voeux de fin d’année à la famille mathouillet dans son ensemble, et à celle de Céline , ainsi qu’aux blogueurs
Poutoux
Bruno