La Paz, plus haute capitale du monde avec ses 3660 m d’altitude sur sa partie la plus basse (qui est aussi la plus riche) ne nous fait « même pas peur » puisque nous y arrivons depuis le lac Titicaca, perché à 3800 m d’altitude. La ville est tout de même impressionnante, perchée au milieu des montagnes qu’elle grignote petit à petit…
Notre premier jour consiste surtout à déambuler tranquillement en faisant les premiers repérages dans la ville que nous prévoyons de visiter plus en détails le lendemain, avant l’arrivée d’Evelyne et Damien. Notre quartier est censé être celui des « backpackers » mais n’est pas asceptisé pour autant, le fait que notre rue soit fermée pour cause de marché aidant sûrement à s’imprégner de l’ambiance de la ville… La ville que nous découvrons n’est pas belle, toute l’architecture coloniale étant plus ou moins concentrée sur une place, mais elle est pleine de vie, et le site, entourée de montagnes, est saisissant. Malgré la semaine passée autour de 4000m, la balade est essoufflante car la ville, étonnamment, est loin d’être plate…
Peu après notre retour, nous avons la bonne surprise de voir débarquer Evelyne et Damien, que nous pensions ne voir arriver le lendemain à la même heure! Arrivés à Lima, ils ont enchaîné un vol intérieur péruvien pendant la nuit et une journée de bus pour nous retrouver au plus vite. Ils n’ont pas vraiment la tête des grands jours mais on est tous super contents de se retrouver en terre étrangère. Pour le coup, nous n’avons même pas eu le temps de préparer un accueil digne de ce nom!
Après une bonne nuit de sommeil, ils sont frais, dispos et motivés comme jamais pour découvrir avec nous la Bolivie dont ils ont déjà pu avoir un petit aperçu lors de leur voyage en bus. Après un petit tour de La Paz, il est temps de réfléchir sérieusement à ce qu’on va faire pendant nos quinze jours ensemble. Petit brainstorming sur la terrasse de l’hôtel pour penser à tout ça.
Une chose est sûre : la descente de la mythique « Route de la Mort » sera le point de départ du programme. Après de longues hésitations, nous choisissons de nous lancer dans l’aventure avec l’Agence « Luna Tours » (petite pub gratuite au passage mais quand on aime, on ne compte pas!), plus chère que certains de ses concurrents mais dont les vélos ont l’air vraiment top (et pour cause, l’agence a ouvert 15 jours plus tôt, tout le matos est neuf). En plus, mais ça on ne le sait pas au moment de signer, nous ne sommes que 5 dans le groupe : nous 4 et un basque espagnol qui, on l’apprendra plus tard, a déjà fait la descente avec l’agence cheap avec laquelle nous hésitions mais qui a été tellement déçu qu’il recommence avec, cette fois, l’assurance d’avoir un vélo correct…
La descente, longue d’une soixantaine de kilomètres (départ à 4750 m et dénivelé de plus de 3500m!) est divisée en deux parties : d’abord une partie asphaltée, ouverte à la circulation, puis la « vraie » route de la mort, simple piste aujourd’hui officiellement fermée à la circulation mais sur laquelle s’aventurent encore quelques puristes (une nouvelle route a été construite). La première partie est large et agréable mais il faut faire attention en doublant les camions (ben oui, on va plus vite qu’eux sans pédaler, c’est beau les lois de la pesanteur!)
Une longue montée (que seuls les garçons graviront, en petite partie à côté des vélos…) nous mène ensuite à la route de la mort proprement dite, véritablement impressionnante et pour le coup, uniquement en descente! Le guide nous montre au passage quelques carcasses de camions qui ont chu et on voit par nous-mêmes les croix qui parsèment le parcours… Certaines d’entre elles marquent la mort de cyclistes un peu trop téméraires et nous rappellent qu’il vaut mieux ne pas trop faire les malins, même si apparemment plusieurs personnes ont au contraire péri pour cause d’excès de prudence, perdant le contrôle de leur vélo, à bout de force après une descente à se crisper sur les freins… .
Grande classe, on déjeune même sur une tombe… .
Après tous ces efforts, on descend du vélo, direction un hôtel avec piscine dans la chaleur du village de Coroico. Malheureusement, on n’arrive un peu après les autres groupes et on n’a plus de chaise longue, le drame! (ou pas)
Plus de photos de La Paz et de la Route de la Mort
Notre petite séance de brainstorming nous a fait décider d’aller à l‘ouest, dans le parc de Sajama, avant de descendre plus au sud.
Sajama est un petit village à deux pas du Chili. L’expression « être au milieu de nulle part » prend ici tout son sens : on verra au cours de notre séjour bien plus de lamas et d’alpacas que de villageois ou de touristes…. Le village n’est pas remarquable par son architecture ou son histoire mais par son isolement donc, et par son site privilégié : il est en effet posé entre trois magnifiques volcans, dont le Sajama, point culminant de Bolivie.
Le village n’est pas complètement dénué de toute agitation : tous les jours, les gamins se retrouvent après l’école pour jouer au foot. Ni une ni deux, nous nous immisçons dans leur partie pour taper la balle avec eux.
Peu après, le repas du soir, chez Juan qui nous héberge dans son « hôtel » est l’occasion de rencontrer Noëlle et Mathieu, jeune couple belge avec qui nous sympathisons et ferons la balade du lendemain.
La promenade doit nous permettre de gagner les « geysers », qui ne sont pas vraiment explosifs, c’est le moins qu’on puisse dire, puis des bains thermaux. Le chemin nous fait croiser de nombreux lamas et alpacas, en troupeaux. J’apercevrai même une autruche « au galop », courant trop vite pour que je puisse l’immortaliser. Les paysages sont magnifiques et nous ne croisons personne pendant des heures, ce qui n’enlève rien….
La profusion de lamas donne des idées à Damien, dans un style qui n’est pas sans me rappeler “O Brother”:
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Le final dans les sources chaudes est un pur moment de bonheur…
Il est temps maintenant de prendre le chemin du Sud Lipez…
SUPERBE et ce pays me rappelle un peu la Namibie avec ses grandes étendues et certains de ses paysages.
Bravo pour la “route de la mort”très impressionnante, même à vélo, je suppose …
Je suis certaine que vos réunionnais ont bien apprécié et les photos ne font que confirmer votre joie de vous retrouver et de découvrir ensemble ce pays fabuleux.
A la “retrouv” ce samedi donc à Salta et de très gros bisous à vous deux en attendant le grand plaisir de vous les faire vraiment sur vos joues.
Je suis scotché par la beauté des paysages rien qu’avec les photos. Alors qu’est-ce que ça doit être en vrai !!
Coucou,
Pas mal la tentative de monter sur un lama…Il fallait le faire même si c’est un peu raté.
Toujours de magnifiques photos et beaucoup de chemin à parcourir pour arriver aux sommets.
Heureusement, le réconfort est souvent là ensuite.Super les bonnets.J’imagine que vous allez les ramener.
Grosses bises
Bravo pour votre courage à affronter la mort!
J’espère que lorsqu’on vous retrouvera, les paysages seront aussi superbes et que vous serez aussi en forme! Votre joie de vivre fait plaisir à voir!
Grosses bises et à bientôt!
PS j’ai bien reconnu ton rire, Ronan, sur la vidéo
Bravo pour la descente de la Mort ! A côté, la descente à VTT du Maïdo à St Gilles c’est de la gnognotte…
J’aime beaucoup les photos de bleds paumés dans la montagne bolivienne…et la partie de foot FC Pouce Dos Tres contre les poussins de Sajama qui tourne, semble-t-il, à la rouste ? Ronan est sur le cul parce qu’il est fatigué ou parce qu’il a découvert le nouveau Maradona ?
Allez, continuez bien et on attend les photos d’Argentine !
olaaaaaaaaaaa,
agents mathouil et celine
aprés une longue abscence sur votre blog( qui peut apparaître courte pour d’autres),j’ai décidé d’un comos backos et de venir repartager vos aventures qui ressemblent de + en + à mission impossible.
Tel tomos cruisos et penelopa du même nom, vous déscendez avec des vélos(à 2 roues alors que moi,je ne sais pas si même avec 4 je le ferais) des montagnes et des routes mortelles aussi escarpée que le taux de déficit ou la courbe du chômage en France.En plus, je vois que vous cotoyez des créatures bien étranges crachant et poilus. Put…,n’en jetez plus j’interromps la communication et je vous laisse stop continuer votre mission.
salute amigos et courrage aux compagnons qui viennent de vous rejoindre
Bon anniversaire Ronan.
Caty est rentrée de vacances et l’ordi aussi ! On peut reprendre les messages sur votre site, mais avec ton Père qui m’appelle toutes les semaines, j’ai de vos nouvelles régulièrement. Et heureusement il y a vos superbes cartes qui me rassurent ; compliments au narrateur ! Si tu ne trouves plus de place en tant qu’ingénieur, tu as tes chances pour être prof de Français !
Votre dernière carte était de Cuzco et a mis 15 jours pour arriver, celle avec les adorables gamins et leurs petits bonnets qui m’ont rappelé des souvenirs… Merci d’avoir ajouté la date.
Bonne continuation mes Chéris et gros bisous de Mamie, Jean et de tous les Chomard.