La route des vins côté argentin, c’est bien! Mais l’idée c’était quand même d’aller aussi au Chili « goûter voir (oui oui oui) si le vin est bon ». Valparaiso, ville portuaire réputée pour ses collines aux maisons colorées, s’impose néanmoins comme étape avant de reprendre les dégustations.
Le port n’est pas vraiment le plus recommandable des quartiers, mieux vaut loger sur l’un des nombreux Cerros (monts) qui façonnent la ville. Nous nous installons chez « Filou », en plein cœur de Cerro Concepcion, choix que nous ne regretterons pas car l’emplacement est idéal et l’accueil, un peu « occidental » (à l’ouest quoi) mais sympathique. Malgré la mauvaise réputation de la ville (apparemment fondée puisque nous rencontrerons par la suite plusieurs voyageurs y ayant eu des problèmes) et notre évident manque de discrétion (des locaux nous ont à maintes reprises dit de ranger l’appareil photo que Françoise arbore pourtant en toute circonstance ou de porter les sacs à dos sur le ventre), nous passerons entre les mailles du filet et arpenterons tranquillement cette jolie ville, de jour comme de nuit.
La ville industrielle s’est peu à peu reconvertie en destination touristique et dans notre quartier, les taudis alternent avec les restos et les hôtels pour touristes… Le côté artiste (Pablo Neruda y a élu une de ses nombreuses résidences, la Sebastiana), les funiculaires et les pentes sérieuses achèvent la comparaison avec Montmartre. Mais ce Montmartre-là donne sur la mer et explose de couleurs…
Même si la capitale chilienne ne souffre pas la comparaison avec son homologue argentine, elle demeure pour autant une ville agréable, avec ses quartiers branchés, ses « cerros » qui permettent de prendre un peu de hauteur et les Andes en toile de fond.
Bon, mais la route des vins dans tout ça? Elle a repris à Santiago-même, où à défaut de visiter des caves, nous avons vidé celles des restos où nous sommes allés déjeuner, composant nous-mêmes nos séances de dégustation après l’échec de notre tentative à l’Oenoteca, censée être the place to taste à Santiago et qui n‘offrait au final qu‘un vague bar où on pouvait commander du vin au verre… Les visites de la ville étant parsemées de « repas dégustation », nous avons maintenant étonnamment un souvenir assez flou de Santiago!
Les « dégustations » improvisées c’est bien, mais c’est aussi sympa d’aller visiter les caves pour de bon. Nous partons en « week-end » à Santa Cruz, au sud de Santiago, pour un tour des bodegas de la vallée de Colchagua. Nous choisissons cette vallée car les visites y ont meilleure réputation que dans la vallée de Maipo, plus proche de Santiago, mais aussi un peu parce que j’avais très envie d’aller visiter « Casa Silva » dont nous avions bu un vin qui nous avait laissé un très bon souvenir lors d’une fête dans la famille de Céline (les « Cousinades »).
Nous ne verrons que de grandes propriétés, toutes plus belles les unes que les autres, produisant des millions de litres de vin par an. La plupart des bodegas font aussi hôtel de luxe et restaurant gastronomique, nous mangerons divinement les deux midis et finirons dans un drôle d’état, car nous en sommes tous sûrs maintenant, le vin chilien, lui-aussi, est bon!
C’est déjà l’heure de repartir pour mes parents avec qui nous avons passé de bons moments et profité pleinement des plaisirs de la table, aussi bien au Chili qu’en Argentine.
Nous restons quelques jours de plus dans la région de Santiago, le temps de changer de coupe de cheveux pour moi, d’aller voir un concours de rodéo sur le conseil de deux Français rencontrés à l’auberge et d’aller planter la tente que nous venons de récupérer dans le Cajon de Maipo.
Le rodéo à la mode chilienne se pratique par équipe de deux cavaliers et l’idée est de maîtriser une vache lâchée dans l’arène (media luna) , des points étant attribués en fonction de la qualité de la prestation. Nous étions les seuls touristes à assister à ce tournoi, réservé aux mâles, bien évidemment!
La randonnée dans le Cajon del Maipo n’avait rien de difficile, le but étant surtout de tester notre équipement avant la Patagonie… Les paysages ne sont pas mal du tout et nous avons « de la chance », il fait froid (nous devons traverser plusieurs fois la neige) et le vent souffle fort, ce qui sera sans doute le cas en Patagonie. La tente résiste bien au vent, quant à la pluie, il faudra attendre les treks « grandeur nature » pour s’en persuader!
Le lendemain, on tente sur des conseils avisés de rejoindre en stop les Baños Colina, sources chaudes plantées dans un paysage superbe qu’on ne pourra finalement pas admirer car après une heure et demie d’attente et… aucune voiture sur cette route, nous renonçons et faisons marche arrière pour attraper le bus qui retourne à Santiago. Pas de chance, après plusieurs allers-retours on nous confirme qu’il n’y a pas de bus en semaine car on est hors-saison, contrairement à ce qu’on nous avait dit la veille… Retour à la case stop, dans l’autre sens cette fois. Après deux heures d’attente et une dizaine de camions nous ayant ignorés, Mario nous fait monter dans son 40 tonnes et nous dépose après 100 km de route et 2h de discussion sympa, au pied du métro de Santiago, qu’on quitte le lendemain…
J’attendais les lacs argentins mais j’avais oublié cette “pénible” route des vins chiliens et j’ai bien souri en découvrant les différents styles de l’après dégustation …la palme doit revenir à Philippe, si je puis me permettre, quoique Françoise terminant avec la bière m’a surprise ; j’ai bien remarqué que Céline semblait en overdose et finalement c’est sur toi, mon cher Ronan, que je n’ai rien à dire, mais bon ….Par contre, plus de dégustation à la paille mais c’était une autre histoire !
Les restos semblaient très chics et un d’entre eux m’a rappelé notre étape argentine recommandée par Jeanne et Jean-Charles.
Pas mal le “hallo dog” ! et spécial le défilé halloween chilien…
La capitale chilienne semble bien agréable et vos photos sont une fois de plus, superbes.
Donc maintenant , on se retrouve sur le blog pour la découverte de ces fameux lacs argentins qui se font désirer.
Très bonne continuation avec Pierre que vous allez retrouver ce jour et à qui je souhaite un très agréable séjour en votre compagnie.
Gros bisous tous.
C’est sympa toutes ces photos qui rappellent de si bons souvenirs. Quand je dis souvenir, il y en a que je découvre, même si vous m’en aviez parlé, comme celle avec le glaçon. Faut croire que l’insolation qui avait frappé Françoise à Ischidanlgato m’a rattrapé à Santiago. Sinon, pour nous, le train-train est revenu et comme ici tous les bars ont une carte des vins, Françoise a à nouveau renoncé à la bière. Quant à moi, il faudrait que j’attaque un régime sévère pour perdre toius les kilos que le régime Bodegas et autres restos m’a fait gagner.
Quel plaisir cette route des vins…Céline, je te comprends d’en avoir assez de picoler car je crois que les dégustations étaient très nombreuses.Vous avez bien fait d’en profiter et les parents de Ronan semblaient apprécier ces vins et même la bière.
Valparaiso est une ville qui paraît acccueillante avec toutes ces maisons colorées.Santiago semble une ville très grande avec de beaux monuments et de grands immeubles.C’est certainement une ville très moderne.
Ronan, si je peux dire mon goût, je préfére les cheveux plus longs.Quant à toi, Céline tu es parfaite et certaines
photos sont très belles.
Bonne route pour la suite et à bientôt.Très grosses bises à tous les deux. James
Comme je prends connaissance de la newsletter très souvent au boulot, je “zappe” certains passages et ce fut le cas pour les photos de Valparaiso ! ce ne va pas être pour déplaire à Ronan qui, du coup, aura un commentaire de plus !
Cette ville semble bien agréable aves toutes ses maisons colorées et j’ai bien apprécié votre installation chez “Filou” (petit clin d’oeil à Réné) et aussi la demeure de cher Pablo ; la photo des deux grâces sur la plage est très sympa en final .
Bonne continuation et de gros bisous.
Mouais mouais l’excuse “je suis au Chili” pour éviter de déménager Charlotte et Sylvain, c’est d’un mesquin !!
Au moins, rassure-nous Ronan, ces dégustations t’ont fait retrouver ton bide d’antan ? Parce que si tu reviens toujours avec tes 13kg en moins, tu ne vas pas te faire des amis…
Bisous et amusez-vous bien en Patagonie, la bise à Florent si vous croisez ce libre-penseur