Mini Fiche Pays :
Capitale : Guatemala Ciudad
Population : 14 075 112 (2008)
Superficie : 108 890 km² (un peu plus grand que le Portugal)
Monnaie : le quetzal
Pendant notre séjour, 1 € = 10,6 quetzales
Quand ?
Date d’arrivée : 15 avril 2009
Date de départ : 8 mai 2009
Articles :
- Ruinas, piscinas y grutas
- Même nous on bosse!
- San Pedro mais avec de l’eau
- Entre Guatemala et Honduras
Cuisine :
Nous retrouvons une nourriture plus proche de celle du Mexique, avec des tortillas à tous les repas et sur toutes les tables. Comme nous étions la plupart du temps dans les familles, nous avons partagé les repas typiques et quotidiens. Dans la famille de Xela de Céline, beaucoup de variétés du petit dej’ au diner.
Les repas sont plus copieux au déjeuner qu’au dîner. A midi, il y a toujours une soupe ou une salade puis de la viande (un petit bout), généralement en sauce, avec des légumes et/ou du riz (ou pâtes ou pommes de terre). Le soir, c’est un peu le même principe ou bien des empanadas ou burritos en petite quantité.
Dans notre famille de San Pedro, il y avait très souvent des haricots rouges, du riz et des oeufs à la sauce tomate. Parfois des légumes ou de la viande à la place des oeufs. On a mangé aussi du poisson pêché directement dans le lac et même une fois des petits crabes.
Il n’y a jamais de dessert sauf quelques patisseries dans les restaurants occidentaux.
La nourriture n’est pratiquement jamais pimentée.
Côté liquide, il existe plusieurs bières produites au Guatemala et dont les Guatemalteques sont très fiers; il paraît qu’elle est bien meilleure qu’au Mexique. En tout cas, elle n’est pas mauvaise. On a aussi goûté au rhum Zacapa, très réputé dans le monde entier. On dirait du rhum arrangé. C’est effectivement bien bon.
Les repas sont souvent pris avec du thé ou du café sucré, ou alors avec des boissons fraiches archi sucrées et pas terribles. Heureusement, il y a toujours l’eau et dans les cafés, les jus de fruits frais.
Notre Guatemala en chiffres :
Budget : 55 euros par jour pour 2
Route : 1 jour et 22 heures de bus pour environ 1 675 km, soit 2 heures de bus par jour
Vitesse moyenne : 36 km/h
Éléments marquants :
– le contact avec les familles de Xela et de San Pedro
– la gentillesse de Marta, la prof de Céline de Xela
– Tikal et le calme et le côté relax de El Remate
– le volcan Pacaya et ses coulées de lave
Au niveau des coutumes, plusieurs choses nous ont marqué au Guatemala. Nous ne parlerons que du négatif ici, bien que l’impression générale sur ce pays est plutôt très positive. Mais ça, on en a déjà parlé dans les articles!
C’est incroyable de voir le désintérêt total des gens pour les questions environnementales et pour le soin apporté à leur pays, pourtant bien beau. Quelle n’a pas été notre surprise lorsque lors de notre premier trajet en collectivo, on a vu des gens balancer allégrement sachet plastique, bouteille en plastique, cannette, j’en passe et des meilleures par la fenêtre. Résultat, toutes les routes sont jonchées de déchets; dans les bas-côtés élisent même parfois résidence des charognards… Idem en ville et sur les sites touristiques d’ailleurs; c’est bien dommage. Il n’y a guère qu’à Antigua, ville classée au patrimoine mondial de l’humanité, que les rues sont entretenues et propres. Il faut dire que cette ville est un peu la vitrine du pays.
Autre chose un peu dérangeante pour nous autres Européens, la notion de sécurité et les « normes » censées s’appliquer aux activités touristiques. On n’a pas été chercher la loi mais en fait, il ne doit tout simplement pas en exister sur la question! On peut citer les escaliers en trop petit nombre à Tikal, ce qui oblige à escalader souvent les temples (il y a eu des morts de certains temples alors ils ont depuis tout simplement fermé l’accès à ces temples). Les excursions organisées par des agences ne valent pas mieux : la corde installée pour descendre 10 m de rappel à Semuc Champey et la proximité de la lave du volcan Pacaya en sont deux exemples…
Niveau insécurité, le Guatemala a une sacrée réputation… Le site du ministère français des affaires étrangères alerte en particulier sur le fait que les chauffeurs de bus et certains passagers sont souvent assassinés à Guatemala City. Les journaux locaux titrent très souvent sur des faits divers sanglants. Tous ces problèmes semblent liés à la corruption qui atteint des sommets au Guatemala.
Le problème des assassinats des chauffeurs de bus est « simplement » un problème de mafia : tous les chauffeurs doivent payer une « taxe » hebdomadaire, et s’ils ne le font pas, ils sont liquidés pendant leur service. L’impunité dont semble bénéficier la mafia laisse peu de doute quant à l’implication de la police dans le petit trafic. La capitale déteint sur le reste du pays puisque ce racket s’est également développé entre autres à Xela, ville traditionnellement beaucoup plus tranquille. La morale de la fable « selon que vous soyez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir » prend ici tout son sens puisque les peines de prison ont une durée inversement proportionnelle à la somme que le prévenu peut verser à la police (par exemple le président de 1999 à 2004, Alfonso Portillo, est accusé d’avoir volé dans les caisses la modique somme de 15 millions de dollars. Après 4 ans de cavale, il est extradé du Mexique et reste en liberté moyennant le versment d’une caution ridicule comparée au délit dont il est accusé). Une autre pratique répandue est l’enlèvement qui permet généralement d’obtenir une bonne rançon. Et puis si la famille de l’enlevé est trop pauvre pour payer, la victime, devenue inutile, est supprimée.
Toutes ces pratiques ne visent normalement pas les touristes, qui doivent se « contenter » de vols avec ou sans violence. A cause des risques de vols à mains armées, beaucoup des sites guatémaltèques nécessitent pour être visités d’être accompagné d’une sorte de garde du corps armé afin de décourager les voleurs. Nous sommes passés entre les gouttes au Guatemala, pourvu que ça dure!
Info de dernière minute (vous êtes peut-être plus informés que nous là-dessus…): le président guatémaltèque en fonction directement accusé de meurtre dans une vidéo posthume.
Super intéressant tout ce que vous nous apprenez sur ce pays et je suis ravie de savoir que vous êtes passés au travers de tout problème !
Bonne continuation et il me tarde de découvrir la suite de votre périple.
Gros bisous à tous les deux.
continuez à nous faire vivre votre
Hello, vous deux
Votre long récit a été lu avec beaucoup d’attention et ,d’ici, on a du mal à s’imaginer de telles pratiques.
Cependant, ce que vous dites sur les problèmes entre les riches et les pauvres, ceux-ci se retrouvent en France et ailleurs, certainement.C’est toujours le petit qui doit payer les “pots cassés”.
Balancer les sacs en plastique, papiers , bouteilles etc…n’importe où ,c’est courant aussi chez nous.
L’insicurité est quand même très présente dans ce pays et j’espère que vous restez sereins.Il faut mieux d’ailleurs.Je pense toujours bien à vous.
Quant à la nourriture, je trouve qu’ele n’est pas si mal.C’est qui des empanadas(ou burritos)? Il va falloir que j’achète un dictionnaire espagnol…..
Vous devez apprécier la bière mais , moi, je préférerai le rhum.C’est mon côté alcoolique.
Très grosses bises.A plus.